Parc de Rouvres, les travaux commencent malgré la mise en examen du promoteur

Antonio De Sousa mis en détention provisoire le 13 avril 2016 puis mis en examen ne suffit pas pour arrêter les travaux concernant ses permis de construire illégaux.

Ce matin 7h00, des engins de chantier sont arrivés dans le Parc boisé pour entamer des travaux de nivellement par le sous-traitant Varema recyclage (77) qui est le sous-traitant de DC Bâtiment (77) lui-même sous-traitant de France pierre 2 pour le projet immobilier dit le "Parc des artistes". Les travaux de terrassement suivront une fois le nivellement effectué, Mr le maire dit une fois de plus une chose fausse pour rassurer les riverains "les bâtiments seront à 8 mètres du mur", non ils ne sont qu'à quelques mètres et une route goudronnée traverse le parc.
Publicité reçue récemment dans les boite aux lettres des riverains, les appartements ne se vendent pas.

Le permis de construire irrégulier et illégal n'a pas encore été retiré par le promoteur. La préfecture n'a pas pu demander un déféré pour suspendre et faire annuler ce permis de construire, les délais étant écoulés pour ces services : C'est aux habitants de le faire. Et que fait monsieur le maire de Vigneux-sur-Seine de son autorité en accordant des permis irréguliers, il persiste dans ses erreurs en ne voulant pas protéger ses concitoyens ? Alors que dans ses courriers aux riverains du parc, il avait dit et écrit avoir fait retirer ce permis de construire. Que valent les tracts de propagandes électorales, les habitants sont ils en droit de porter plainte pour mensonge éhonté et faux en écriture.

Un argument pourrait être "il nous faut 4 000 000 € pour financer les travaux de rénovation et d'extension de la Résidence Retraite Cinéma et Spectacle" Or c'est un budget qui aurait pu être réévalué pour sauver ce parc boisé classé EBC avec ses espèces protégées et son château. Des économies auraient pu être trouvé en particulier lorsque l'ex-directeur de la maison de retraite détournait de l'argent. Les habitants et l'environnement n'ont pas à subir leurs erreurs.

29/06/2016 - 7h00 - Travaux de nivellement avant les travaux de terrassement.

29/06/2016 - 7h00 - Travaux de nivellement avant les travaux de terrassement.


Ile-de-France : le roitelet de l'immobilier dort en prison


TRAFIC D'INFLUENCE. Antonio De Sousa, président de France Pierre, a été écroué. Ses relations avec l'ex-préfet Alain Gardère, déjà mis en examen, sont au coeur de l'enquête.

Le patron d'un des plus importants groupes immobiliers d'Ile-de-France en détention provisoire et un préfet à la déontologie suspecte : l'affaire France Pierre comporte tous les ingrédients d'un scandale. France Pierre, c'est le nom d'un groupe installé dans le Val-de-Marne qui se targue de réaliser près de 1 000 logements par an. Or, selon nos informations, son tout-puissant et richissime président, Antonio De Sousa, a été placé en détention provisoire le 13 avril. L'homme d'affaires venait d'être mis en examen pour abus de bien social, complicité d'abus de bien social et trafic d'influence. Ces accusations lui ont été signifiées par les juges d'instruction parisiens qui enquêtent sur les dérives présumées de l'ancien grand flic et préfet Alain Gardère, lui-même mis en examen depuis le 21 janvier pour corruption, prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics, abus d'autorité et recel d'abus de bien social. La justice soupçonne le chef d'entreprise d'avoir fait bénéficier le préfet, dont il était proche, ancien membre du cabinet de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, de juteux avantages immobiliers.

Des marchés dans plusieurs communes d'Ile-de-France


La mise en examen de l'homme d'affaires dans le dossier Gardère est cocasse. Car c'est précisément en investiguant sur les activités de la société d'Antonio De Sousa que le nom du préfet est apparu. Depuis août 2013, à la suite d'un signalement de Tracfin (la cellule antiblanchiment du ministère des Finances), une enquête est ouverte à Paris sur la société France Pierre. La justice s'interroge sur les conditions dans lesquelles le groupe immobilier a obtenu de nombreux marchés dans plusieurs communes d'Ile-de-France. L'information judiciaire, ouverte en novembre 2014, vise des faits de blanchiment, faux et usage, abus de bien social et travail dissimulé. Pour l'heure, cette enquête-là n'a débouché sur aucune mise en examen.


Mais, au gré de leurs investigations, les enquêteurs voient apparaître un personnage familier : le préfet Gardère. Ils apprennent que, quelques années auparavant, ce dernier aurait bénéficié de voyages qui lui ont été offerts grâce à sa proximité avec Antonio De Sousa. Décision est alors prise de placer le grand flic sur écoutes. Les éléments obtenus grâce à ces interceptions téléphoniques sont tels que le parquet de Paris décide d'ouvrir une enquête distincte en septembre 2015, centrée sur ses agissements. Les enquêteurs passent notamment en revue son passage en tant que préfet aux aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget ou à la tête du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps). Des postes prestigieux qui lui auraient permis de rendre un certain nombre de services, pas toujours désintéressés.


La mise en cause et l'incarcération d'Antonio De Sousa donnent une nouvelle coloration immobilière à cette enquête. « Le préfet Gardère est soupçonné d'avoir acquis de nombreux biens à des conditions avantageuses, et ce toujours en lien avec France Pierre », avance une source proche du dossier. « Pour autant qu'il ait effectivement obtenu un avantage, il appartiendra au juge de prouver l'existence d'une quelconque contrepartie », réagit Me Jean Veil, l'avocat d'Alain Gardère. L'avocat d'Antonio De Sousa n'a pas pu être joint.



Perquisitions dans l’affaire France Pierre

JUSTICE. Elles ont visé des mairies en Seine-et-Marne et en Essonne qui ont travaillé avec le promoteur immobilier de Sousa

L’enquête menée par des juges d’instruction parisiens sur le groupe France Pierre, l’un des promoteurs immobiliers les plus actifs en Ile-de-France, avance. Comme nous l’avons révélé, son PDG, Antonio de Sousa, a été mis en examen pour abus de bien social, complicité d’abus de bien social et trafic d’influence puis placé en détention provisoire le 13 avril. Selon nos dernières informations, plusieurs perquisitions ont eu lieu dans des mairies des départements de Seine-et-Marne et de l’Essonne ces dernières semaines dans le cadre de cette enquête. D’autres devraient avoir lieu prochainement.

En Seine-et-Marne, il y a une dizaine de jours, une perquisition a été opérée par les enquêteurs à la mairie de Saint-Thibault-des-Vignes (6 000 habitants en Seine-et-Marne), reconnaît Sinclair Vouriot le maire (Cnip). « Il est normal que les enquêteurs fassent des recherches dans les communes où des permis de construire ont été accordés », démine-t-il, assurant cependant n’avoir « dans le cadre de [sa] fonction, rien à [se] reprocher ».

A Saint-Thibault, le groupe France Pierre a construit une résidence de 88 logements, la Villa Milano. « Elle a été construite dans une zone appartenant à Epamarne (NDLR : l’aménageur public de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée), mais nous avons négocié le permis de construire pendant deux ans car l’architecture ne nous convenait pas, avant de l’accorder », précise le maire. Sur son site Internet, le groupe France Pierre se vante de construire 1 000 logements par an. Il commercialise actuellement 27 projets immobiliers en Essonne et en Seine- et-Marne, répartis sur 16 communes. En Seine-et-Marne, il est très présent à Marne-la-Vallée et ses environs. Notamment à Bussy- Saint-Georges, où 15 permis de construire lui ont été accordés entre 1999 et 2006.

Des élus inquiets

Dans cette ville, mais aussi à Croissy-Beaubourg, les maires Chantal Brunel (LR) et Michel Gérès (LR) nous assurent qu’aucune perquisition n’a eu lieu dans le cadre de cette affaire. Ce dernier ajoutant même que dans ses rapports avec le promoteur, qui a construit 80 appartements sur sa commune, « France Pierre a toujours été irréprochable ».

A Pontault-Combault, où France Pierre a construit de nombreux bâtiments dans les décennies passées, la mairie assure « avoir beaucoup moins travaillé avec cette entreprise depuis 2007 (NDLR : lorsque l’actuelle maire Monique Delessard [PS] a succédé à Jacques Heuclin [PS] après son décès). Le seul projet lié à France Pierre et qui dépende de la mairie est le pôle santé pour lequel il y a eu un appel à projets », indique un cadre de la mairie.

« On a été très inquiets lorsqu’on a appris la mise en examen du patron de France Pierre », reconnaît Alain Auzet, le maire (DLR) de Réau, où l’entreprise construit 123 logements. « Nous étions aussi surpris, poursuit l’élu. Car nos rapports avec ses représentants avaient été tout à fait normaux, sans aucun sous-entendu. »

Le Parisien au 5 mai 2016 et au 8 juin 2016

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/le-roitelet-de-l-immobilier-dort-en-prison-05-05-2016-5768533.php
http://www.leparisien.fr/essonne-91/perquisitions-dans-l-affaire-france-pierre-08-06-2016-5865523.php

Le Parc du Château de Rouvres avant le défrichement illégal effectué l'été dernier.

Jeudi 30 juillet 2015

Parc de Rouvres - le massacre du parc et de ses arbres centenaires aurait pu être évité



A noter : Dans le cadre des recours pour faire annuler le permis de démolir sur la CPAM qui est toujours en activité et cédée pour 1€ symbolique, le jugement se fera à la rentrée.

Source Agence AUA - Paul Chemetov
Tract de propagande politique en 2014 (élections).

Les affaires de malversations et de corruption en Essonne 

- Vigneux sur Seine -






Posts les plus consultés de ce blog

Marche de protestation Pas ce pont ! Attention au port industriel ! samedi 30 septembre Athis-Ablon > Vigneux < Montgeron

Non, le permis de Cogedim n'est ni gelé, ni annulé...