Se battre pour le Droit au logement et pour concevoir la ville

Elle occupe le CCAS de Vigneux pour faire valoir son droit au logement

ESSONNE INFO | Par Jérôme Lemonnier | Publié le jeudi 24 septembre 2015 à 02:27

Durant une semaine, Aurore, sans domicile fixe, a occupé le centre communal d’action sociale (CCAS) de Vigneux-sur-Seine pour faire valoir son droit au logement. Dénonçant la passivité de l’administration, cette dernière agit pour elle, mais aussi au nom de ceux qui sont dans son cas.

514 logements vacants sur la commune de Vigneux-sur-Seine selon les sources Insee, une ville avec plus de 41% de logements sociaux.

Logement en 2012Vigneux-sur-Seine (91657)
Nombre total de logements 11 687
Part des résidences principales en %95,4
Part des résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) en %0,2
Part des logements vacants, en %4,4
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale, en %49,8
Sources : Insee, RP2012 exploitation principale

Une politique mensongère pour raser des quartiers, les vider de leurs populations pour que des cadres supérieurs les remplacent.


La propagande des promoteurs qui consiste à faire dire à leurs vendeuses de plans que le quartier des Briques Rouges sera détruit par exemple. Que des médecins et des avocats viendront occuper les nouveaux logements pour réussir à signer des contrat de réservations
Détruire le patrimoine architectural et naturel de Vigneux-sur-seine pour rien, CPAM, Parc du Château de rouvres etc...
Ne plus laisser les élus gérer seuls la ville, les aider à concevoir la ville et mettre fin au système des "enveloppes". On ne construit pas une ville avec des "enveloppes" et du clientélisme !
A Rennes, la politique est citoyenne, les habitants conçoivent leur ville, pourquoi pas à Vigneux ?

Rennes laisse les citoyens à la manœuvre

Par Sibylle Vincendon — 21 septembre 2015 à 17:26

Le Pavillon de l’Arsenal à Paris expose des exemples d’expériences de co-urbanisme réussies. Dont celle de l’ancienne faculté des sciences de Rennes, investie par des associations.

Pour faire de la ville avec les habitants, il faut commencer… par ne rien faire. Parce que si le concepteur, le professionnel, l’architecte, l’urbaniste ou l’élu sait tout d’avance, ce n’est pas la peine qu’ils convoquent les habitants pour de supposées réunions de concertation. Le citoyen aura l’impression qu’on lui fait perdre son temps et que son avis, ou même son vécu, compte pour du beurre.

Un urbanisme collaboratif est-il possible ? A voir les quinze expériences de «co-urbanisme» que le Pavillon de l’Arsenal expose à Paris, la réponse est oui : Jusqu'au 11 Octobre 2015.



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